Renaissance

Nouvelle Ligne Éditoriale !

 

Bon, faut l’avouer, ça tournait en rond depuis un moment et sonnait quand même (un peu) tarlouse depuis le début ! Alors sans renier le passé, faut quand même avancer, et ces mois sans écrire m’ont donné matière à réfléchir. Sans écrire ET à travailler comme un forcené dans le gel, la boue, le dos en dessous des 45° pour, une fois le loyer et les charges courantes payées, pas grand-chose en reste à la fin du mois.

Dans ces conditions, je vais m’autoriser une chose que les urbains avec leur chandail rose noués autour du coup ont du mal à ne pas insulter : je vais me mettre au chômage ET bosser un peu au black à côté. Ça va me donner l’occasion de plusieurs choses :

0  – Avoir (enfin) mon confinement à moi

1 – Choisir pour quoi, pour qui et à combien je bosse

2 – Avoir des moyens financiers me permettant un plus de vie et un peu moins de survie

3 – Reprendre ce bébé de blog, l’ajuster à mon présent, et le faire repartir de bon rail.


Alors ça va donner quoi en gros ?

 

Ça a commencé par « comment s’en sortir quand on est con et pleurnichard ? »

Avec cet hommage au titre d’un des films d’Audiard, je tiens à mettre à jour une réalité qui ne me fais pas très très plaisir à écrire mais qui est tout de même la vérité vraie. Lorsque j’ai commencé ce blog il y a presque 5 ans, je n’étais qu’une merde de chouinard gauchiste sans morales et sans valeurs, malhonnête, vicieux et couard comme pas possible.

Je n’acceptais pas de m’être fait larguer et, au lieu d’encaisser la chose comme un homme, je me suis réfugié dans les dentelles de maman sur l’île de la Réunion, je suis descendu au point de finir à l’asile et avec un casier judiciaire, mettant entre parenthèse mon avenir et sa réincarnation : mon fils alors âgé de 6 ans.

Durant cette période je n’ai fait que me détruire, détruire mon entourage et perdre les plus belles années de ma vie.

Mes actes de cette époque m’ont couvert d’une honte et d’un déshonneur que je cherche désespérément depuis à reconquérir. Et cela doit passé par deux choses : mon attitude, et mes partages.

 

Moins rouge gauchiste, plus de rouge qui tache !

Sans entrer trop dans les détails, une grande part de mes errements sont le fruit, j’en suis persuadé maintenant, de mon éducation de gauche. Lorsque l’on vous apprend que la violence c’est pas bien, que votre pays c’est de la merde et qu’avoir de l’argent signifie être exploité ou exploiter les autres, comment voulez-vous ne pas choisir le rôle de la victime, vous détester et passer votre vie à survivre financièrement ?
La droiture, le courage, l’excellence, l’honnêteté, le patriotisme, l’élégance, la valeur du travail n’ont jamais fait partie de mon éducation.

Depuis que j’en ai pris conscience, j’ai quand même mis certaines choses en place : primo, je me suis barré des villes, des tropiques, et me suis trouvé un village avec une abbaye de 1000 ans pour y plonger mes racines, ensuite j’ai supprimé de ma vue les médias de gauches, me suis remis à la boxe, mis à la muscu, j’ai acheté des livres sur l’histoire de France et d’autres choses dont nous parlerons dans la foulée.

Je ne sais pas si, à 36 ans, il est encore possible pour moi de nettoyer en profondeur toute cette merde, mais il est certain que je ne la laisserai pas atteindre mon fils. Alors il va falloir, comme d’autres le font déjà, montrer tout ça grand jour, MAIS, je veux y ajouter un côté PRATIQUE, un cas concret de « comment combattre ça ». Dire qu’on est dans le caca ne suffit pas, il va falloir se sortir les doigts pour trouver comment… s’en sortir justement.

 

L’ancien écrivain reste

Je me suis longtemps poser ces deux questions : Est-ce que j’enlève mes écrits précédents ? Est-ce que j’élimine l’Écrivain Souterrain pour repartir sur autre chose, à zéro ? Dans les deux cas, pour les raisons évoquées ça n’a pas été facile de trancher.

Mais si le courage commence par assumer son passé pour mieux aller de l’avant, alors ces écrits doivent rester. Et quant à la notion de Souterrain, par les temps qui courent, et par la nouvelle direction que je prends, ce nom ne m’a jamais semblé plus actuel.

 

 

Bon et concrètement alors ?

Mise et au point et Mea Culpa fait, voici ce qui vous attend à l’avenir :


Un changement de ligne total (ou presque) :
Je reste moi, y’aura donc toujours ici du MOI. Mais ça sera un peu plus « sac de frappe, pâté, gros rouge qui tâche et pelle-pioche » que « néon, string, smirnoff et snif snif »

Pas que de la littérature : si je n’abandonne pas les formats de chroniques et de poèmes, vous verrez beaucoup plus d’articles abordant des notions pratiques. Je n’en dis pas plus pour l’instant.

D’autres supports que l’écrit : Même si j’en ai une trouille bleue, et même si ça me fatigue, va falloir aller sur YouTube. Donc les formats vidéos et audios feront leur entrée. En toute modestie au début, outre mes timidités, va me falloir acquérir pas mal de nouvelles connaissances.

Pourquoi pas une revue, d’autres bouquin ? Alors ça, ça serait le top, mais ça va dépendre de beaucoup de choses : si vous répondez présents, si j’ai le temps et la bonne idée, si je trouve des gens pour me filer la main (je rêve toujours d’un illustrateur). Bref, on verra.

 

 

Con Clusion

Que dire d’autre ? Sinon que je m’attends au tournant, et que je vous attends. À très bientôt

 

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