Une de la semaine

Chronique Souterraine #18

….— Tu devrais faire un conte de Noël. Pourquoi tu ne fais pas un conte de Noël ?
….Ils étaient là tous les deux à me prendre la tête depuis dix minutes avec ça. Dire que l’instant d’avant, ces deux connards en étaient à s’écharper sur notre président, les institutions et la politique en général.
….— Il faut une nouvelle Constitution.
….— Meuh nôoon ! Ce qu’il faut c’est le retour des frontières je te dis.
….— Mais t’es un putain de raciste !
….— De toute façon, vous les gauchistes, dès qu’on ne pense pas comme vous, on est raciste !
….Moi, je les laissais, me marrant devant ma bière, jusqu’à ce qu’un des deux ait la bonne idée – façon de dire – de se tourner vers moi.
….— Et toi l’Écrivain, t’en penses quoi ? Tu trouves pas qu’il est raciste ?
….— Tu sais, moi à part les blancs, les noirs, les jaunes, les caramels, les croyants, les chiens, les chats et la techno, j’ai de problèmes avec personne.
….— Et niveau politique ? Tu crois pas qu’il faudrait une sixième république ?
….— Tu parles à un anarchiste, alors vos républiques, je m’en branle. Je me bats toute la journée pour que personne ne prenne le pouvoir sur moi, je vais pas aller militer et supplier d’avoir un chef, même un valable à la Asselineau.
….— T’es anarchiste ? En gros tu veux le bordel !
….— Disons que je ne trouve pas normal que 900 députés et sénateurs décident de la vie de soixante millions d’habitants. Mais de toute façon, vous les républicains, dès qu’on ne pense pas comme vous, on veut le bordel. Votre dictature libérale ne m’intéresse pas, et il est trop tard pour que je te fasse un cours d’histoire sur la démocratie libertaire (pléonasme).
….— Pourquoi ?
….— Parce que c’est long à expliquer – vu tous les préjugés que t’as dans le crâne – que tu vas me couper la parole et que de toute façon, je commence à être trop bourré pour ne pas m’énerver si tu m’interpelles.
….— Donc t’es pas si démocrate.
….— Bienvenue dans mes contradictions.
….Sur ce je me suis levé pour aller pisser mon bock avant que les deux républicains se trouvent d’accord et s’allient contre celui qui veut la peau de leurs institutions tordues. Convergence des luttes on appelle ça.
En passant devant le bar, j’ai croisé le Cro-Magnon d’une précédente chronique. Il semblait déjà avoir renoncé à l’idée de faire des gosses à Phèdre, vu que je le voyais en train de susurrer sa bave dans le cou rigolard d’une autre blonde avec une géographie du visage pas dégueu (petit nez pointu, grosses joues de poupées et un peu de volume brioché là où il faut).
….Après avoir fait le vide de vessie et le plein de bière, je suis retourné à la table les deux comiques. Une fille les avait rejoints.
….— Salut. On s’est déjà vus non ?
….— Ouais, sur la plage à l’anniversaire d’une copine.
….— Ah oui, c’est toi qui a pas arrêté d’être choquée avec ton pote travelo.
….Elle a illico affiché sa tête bizarre et choquée sur sa face. Effectivement, je me rappelais d’elle. Bien entendu, c’était le genre de fille à militer contre ledit machisme de notre langue, et sans la maîtriser voulait déjà la modifier. L’écriture inclusive… ce truc… Ce qui est rigolo, c’est que la même personne participe au fameux buzz de #balancetonporc ET EN MÊME TEMPS (macronnisme) se trouve d’accord avec la fameuse Loi (anti) Travail, celle qui prévoit le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif. Le rapport ? Ben d’un côté la fille choquée est contre le harcèlement sexuel, et de l’autre, elle est pour sa légalisation. What ? Ok, exemple : Je suis patron et je suis un porc (vu que je suis hétéro et mal élevé). Ma secrétaire étant une truie vachement motocultable, j’ai envie de la voir passer sous le bureau pour m’astiquer le tire-bouchon entre ses lèvres. Elle ne veut pas (normal). Ben… maintenant que je connais le montant du plafond, je mets l’argent de côté et je la vire. Légalisation du harcèlement sexuel donc. Là, pas de buzz. Faut être flexible et assoupli au travail… plus facile pour écarter les cuisses. Mais, c’est NOTRE langue le véritable ennemi pas vrai ? Bande de cons !
….Mais j’ai gardé ça pour moi. C’est le problème ici, avec la faune de ce bar, le peu de gens cultivés et intéressés par la politique fait plus de mal que de bien. Malgré leurs airs à la coule, leur dégaine de fumeurs d’herbe, leur pantalon en coton bio et leurs idées pseudo libertaires (mais seulement sur les mœurs, faut pas déconner non plus), ce ne sont pour la plupart que des cerveaux verrouillés à double tour dans le consentement.
….Tu m’étonnes que j’ai du mal à chopper avec un décalage pareil. Rien que cette année, avec toutes les tôles que je me suis prises, je pourrais me construire une case de 200 mètres carrés + une bagnole + transformer Jean-Claude Dusse en Robocop…
….Écrire un conte de Noël… Pourquoi pas après tout ? Et ensuite je me prends deux ou trois semaines de pause, sinon ce boulot va me tuer. Et même si un écrivain mort rapporte plus, si je pouvais vivre mon succès de mon vivant j’aimerais autant. Mais on n’en est pas encore là… Faut savoir que je déteste cette période de l’année, trop de durs souvenirs et puis, lorsque Noël signifie pour vous famille et dégustation de châtaignes devant la cheminée, et que votre fils est loin et vous dans l’été tropical, ça vous passe un peu par-dessus la jambe ce truc… Mais pour essayer de vous faire rire, je vais me sentir obligé d’aller dans le blasphème.
….Alors…
….Il était une fois y’a deux mille ans. Le pays avait élu un jeune président beau et arrogant qui se tapait une petite vieille. Cela peut choquer de nos jours, mais dans cette époque progressiste (c’est à dire où une pensée s’imposait à toutes les autres comme étant celle du BIEN), cela valait bien mieux que de voir un vieux taper sur des jeunes beaux et arrogants… À la périphérie de la ville vivaient un pauvre charpentier – Joseph – et sa femme – Marie. Depuis leur mariage, l’arrêt de l’indexation des salaires sur l’inflation et la casse du Code du Travail, le bougre bossait si dur pour que dalle que dès qu’il rentrait chez lui, crevé, c’était une soupe loukoum, un thé à la menthe devant l’écran plat et dodo. Alors au bout d’un moment, sa jeune femme Marie, frustrée de ne jamais s’être fait démonter, lui causa bizness et contrat de mariage.
….— Écoute Jojo, je sais que tu bosses dur pour faire de nous des heureux de la Mondialisation, mais à force de construire des cheminées tu oublies de ramoner la mienne. Même pour notre nuit de noces t’as pioncé comme un connard. Alors s’il te plaît Jojo, mets-m’en un bon coup sinon je vais aller perdre ma virginité ailleurs.
….— Tu t’es shootée à l’encre de mes yeux ma petite Marie ! Tu vois pas que je suis trop crevé ?
….— Mais je veux BAISER, j’ai tellement faim que je pourrais te mordre le sboub à t’en décrocher un morceau que je foutrais ensuite dans le couscous pour l’aromatiser. Marre de ne bouffer que des légumes !
….— Avec un peu de peau – si j’puis dire – ça peut lancer la mode… T’as qu’à aller en boîte voir les rois mages si tu veux te faire enfiler l’étoile. Maintenant laisse-moi dormir, je dois me lever tôt pour prendre le métro plus le bus plus un taxi Uber et arriver en retard au boulot après trois heures de route histoire de me faire virer sans indemnités.
….Ainsi, Marie, en femme dévouée, écouta son mari…
….Neuf mois après s’être fait déchirer l’hymen lors d’une partouze mémorable dans le bureau du patron du Palace, notre Marie était bonne à accoucher. Le brave Joseph, qui après l’enchaînement de CDD ne parvenait toujours pas à trouver de logement – car sans contrat long, pas de maison – demanda à un de ces oncles qui tenait un camping s’il pouvait squatter une caravane, au moins pour l’hiver et la ponte de sa régulière.
….— Elles ont toutes été réquisitionnées par les Roms. Mais si tu veux, il reste un coin dans l’étable, entre l’âne et le bœuf.
….— Va pour l’étable. Merci Tonton.
….Là, Marie accoucha. Bien entendu, on demanda aux rois mages de venir – histoire d’identifier le père et ainsi monnayer un peu de thunes, sinon c’était dénonciation sur #tonbalancetongrosporcderichequipartouzelesjeunesfemmespauvres. Mais lorsque le bébé sortit, les rois mages furent soulagés, et Joseph se sentit perdu.
….— Oh Marie si tu savais tout le mal que tu me fais !
….En effet, lui qui s’attendait à voir sortir un petit Palestinien avec le bout du gland coupé et un semblant de barbiche frisée, se retrouva avec dans les bras un petit bébé aussi blond et blanc qu’un mineur Ch’timi prenant une douche à l’eau froide après être sorti de la mine.
….— Ça y est, je me rappelle, dit Marie, après que Baltazar ait fini de me lâcher la purée en pleine face, j’étais tellement crevée que je suis allée voir ce gars tout blanc et tout lumineux qui m’a donné un « Manu » : un petit buvard avec notre grand roi tout puissant dessiné dessus. Comme je n’avais pas de quoi le payer, je l’ai sucé.
….— Tu suces toi ?
….— Je suce mon Jojo, comme tout le monde.
….— Ben je crois que tu t’es trompée de lèvres sur ce coup…
….— Bon, c’est pas tout, mais on va en faire quoi du gosse ?
….— T’as qu’à le foutre sur le trottoir avec une pancarte « Je suce », il rapportera peut-être un peu de quoi nourrir l’âne de Tonton. En Inde, ça marche bien les enfants mendiants.
….— Bien joué ! Je vais l’appeler Jésus !
….— C’est ça. En espagnol ça se dira Résus et s’il est d’un tempérament négatif, Hubert Félix Thieffaine en fera une chanson.
….— J’ai une autre idée Jojo, vu qu’officiellement je suis vierge, on a qu’à monter une entreprise spirituelle en disant que le petit est né de la divine semence. On partagera les bénéfices avec les rois mages pour qu’ils la ferment. En plus, ce sera du cash, plus besoin de le déclarer !
….— Si les juifs se rendent compte qu’on se fait du fric avec ça sans le poser en banque, ils vont pas aimer…
….— Tiens, je crois qu’il était juif en plus le gonze tout blanc.
….— Ton arnaque Marie, c’est un coup à ce qu’on se tape sur la gueule pendant 3000 ans simplement pour savoir qui l’emporte sur les prénoms et le monopole de l’héritage.
….— Sans compter que les Arabes vont s’y mettre. C’est de vrais copieurs ces gars-là, comme les Chinois.
….— Ouais…

….Bon… laissons tomber le conte comique et passons plutôt au bilan de l’année… N’est pas Tanguy Pastureau qui veut.

….Je ne peux pas vous dire comment l’année suivante va commencer, en revanche, je peux vous dire comment celle-ci finit : avec la suppression de ma CMU (fuck les examens pour savoir si j’ai une merde dans le sang) et celle de mon allocation (fuck les cadeaux pour le petit), le tout pour cause de problème d’internet et de papier. Alors je vous laisse imaginer la gueule de mon compte en banque pour Noël… Aucun moyen pour remonter la pente sinon trouver Jésus pour lui coller une pancarte.
….Y’a peu de temps j’ai aussi eu vent d’une autre histoire qui – faut bien le dire – me conforte fort fort fort dans l’idée (même si y’a que Johnny qui me vient Hallyday AhAhOhOh) que j’ai eu raison de me lancer comme écrivain indépendant. En gros : un gars a envoyé le manuscrit du prix Nobel de lis tes ratures 1985 à une douzaine de maisons d’édition. Six lui ont refusé le texte, les autres n’ont même pas pris la peine de répondre. Quand je vous disais que les éditeurs n’aimaient plus les écrivains…
….À propos, j’ai sorti le livre, enfin, ça c’est bon. Mais comme il fallait bien un coup de batte du destin dans mes roues de l’infortune, je me suis rendu compte trop tard que les frais de port pour l’envoi d’un livre sur l’île (où se trouve la majorité des gens que je connais, donc de mon lectorat) se montent à 25% du prix du bouquin. Octroie de mer ils appellent ça. C’est parce que c’est loin tu comprends… L’Égalité française… Mouais… pour les loyers forts, les salaires faibles et les casses couilles, là oui on est français. Pour tout le reste, c’est coût de la vie x2. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Si tu cherches pourquoi la moitié de l’île vit sous le seuil de pauvreté, ne regarde pas simplement l’alcoolisme et l’analphabétisme. Car ce sont des conséquences ça, pas des causes. Résultat des courses : à part mon père, ma mère et une copine, personne n’a acheté le bouquin. Je m’attendais à un bide, mais là… Pas grave, au moins ça me garde à l’affût, ça aurait été dommage que je souffle un peu pas vrai ? Mais c’est sans doute comme le disait Johnny (promis après j’arrête. Euh, en fait non) : la liberté faut la payer. Vu le moment de la facture, m’est avis que dans pas longtemps je risque de défier les lois de la gravité. Ce qui n’est pas si grave…
….Invité par une amie, je suis allé voir le dernier Star Wars. Alors… après le Alien fucking Covenant, voilà une autre saga foutue en l’air. Sans parler du fait qu’ils ont tué tous les acteurs vivants, gardé l’actrice morte – qui joue les superwomen dans l’espace et ouvre les portes sans dépressuriser les appareils (appareils qui tombent dans l’espace quand ils se font shooter !!!), les peluches et nous font suivre des personnages qui ne servent à RIEN de chez putain de que dalle ! Remarque, avec un film où le grand sage crame des livres millénaires (vive la liseuse) et où les personnages supplient les scénaristes de leur donner un sens – métaphore pour la jeunesse de notre époque – le succès est garanti et s’inscrit dans l’air du temps, ce temps où tout le monde, tout d’un coup, devient Johnny (surtout les prolos blancs, n’en déplaise aux fervents supporters du multiculturalisme et du « il n’y a pas de problème d’union nationale »), mais où personne ne tilte sur ce dégueulis éthique que sont devenus les médias. Comment nommer autrement l’indélicatesse, le manque total de pudeur, l’inélégance d’une radio comme Europe 1 téléphonant à cinq heures du matin à Line Renaud pour lui annoncer la mort de son filleul ? Le but – bien entendu – étant d’avoir le premier témoignage exclusif d’un proche, pas d’être sympathique. Qui en a parlé ? Personne. Qui a consommé l’info ? ………………… (placez dans les pointillés votre réponse). On attend donc dans toute sa splendeur les premières pages exclusives sur le crêpage de chignon entre les héritiers de Johnny. Pour ma part, j’espère seulement qu’il a été enterré avec une guitare, comme voulu dans Pendue à mon cou. Et comme je suis français et fier de l’être – sans être FN, je sais c’est bizarre, mais ça existe encore – je ne lui donnerai pas du RIP Jojo, mais simplement un Salut Monsieur, et merci. Nietzsche disait qu’il ne croirait qu’en un Dieu s’entendant à danser. Peut-être croira-t-il en Johnny ?
….Êtes-vous donc devenus tant accros à l’image que vous en avez oublié la politesse et la pudeur les plus élémentaires ? J’ai un scoop pour vous : Vous n’êtes pas obligés d’appuyer sur le bouton pour regarder ou écouter des émissions de merde, vous le faites – encore – de votre propre chef. C’est beau de dire « On a tous quelque chose en nous de Johnny », mais qui transmettra l’héritage de la passion pour cette voix au vibrato unique, déglinguée d’angoisse et de timidité, et qui surfera sur l’hypothétique fausse célébrité d’un like ou d’un tweet ?
….Cette sous-culture du buzz, du sensationnel, du vite vu vite oublié, nous fait perdre quelque chose de fondamental qui différencie l’homme éclairé du crétin de base : la mémoire. Comment penser demain si on ne se rappelle plus ce qui s’est dit et fait avant-hier ?
….Quand je vois ça, honnêtement, je me dis que j’ai encore de quoi écrire…
….Et ainsi, sans transition, et puisque c’est dans la tradition annuelle, je vais vous parler de ma bonne résolution pour l’année prochaine. Elle est simple : continuer ce que je fais, voire même mettre les bouchées doubles et expérimenter de nouvelles choses. Tout ce que je viens de vous dire précédemment me donne envie de hurler. Et j’espère ne pas être le seul. Aussi, si je peux permettre à quelqu’un qui me lit de se sentir moins seul, l’espace d’un instant, dans sa cellule psychiatrique, dans son lit de malheur, dans sa solitude juridique ou dans son désespoir amoureux, ma mission sur cette terre est accomplie. Certes, je ne me vendrais sans doute pas assez pour survivre, mais je ne changerais pas une ligne sur ma façon de faire pour être plus consommable. Jamais. Et si un jour vous me surprenez en flagrant délit de mensonge, vous avez le droit de me trouer la peau, de présenter ce texte aux flics, leur dire qu’il n’y a aucune plainte à poser et même que vous avez eu raison, cela fait une girouette et un traître de moins, c’est déjà ça. Mais après, ne vous arrêtez pas en si bon chemin, sinon, trouez-vous la peau également.
….Je ne prétends pas être un bon écrivain, et ce n’est pas à moi de le dire, mais je ne tolèrerai pas que l’on me dise quel format de livre je dois écrire pour me vendre mieux, encore moins que je ne fais rien ou pas assez. Je fais ce que je peux. C’est facile de critiquer et de râler, je le fais souvent moi-même. Mais ce qui est interdit, c’est de ne rien faire. Alors, chers lecteurs chéris-adorés-trésors-les-plus-merveilleux-de-tout- l’univers-du-printemps, arrêtez de regarder, d’écouter et de lire de la merde. À la place, achetez mon livre (cher si vous êtes sur l’île, ok, mais beaucoup moins qu’un Iphone à la con – et vu son poids on peut s’en servir d’arme de défense) et ceux de gens qui essaient quelque chose de différent. Soutenez les dissonants, les pas contrôlables, critiquez-les ensuite, mais soutenez-les, ou fermez-là et allez consommer votre fête Coca Cola, en regardant une pouf gagner des millions en faisant « allô quoi » tandis que des tas d’artisans valables dans tous les domaines triment comme des rats pour rien. Désolé si je hausse un peu la voix, mais faut bien que quelqu’un le fasse non ? Nous sommes si nombreux… et si peu unis. Achetez mon travail, abonnez-vous au blog – pas à la page Facebook qui peut sauter à tout moment – au blog (via le formulaire en bas de ce texte par exemple), ça c’est à moi et là on pourra commencer à bouger les lignes. Et faites tourner l’info comme quoi y’a un putain d’écrivain dans ce pays ! Avec ou sans vous, je continuerai de toute façon, plutôt crever qu’arrêter. Mais je n’y arriverai jamais seul et il y a tant de talents et de génies à découvrir, grouper, défendre et diffuser… Un réseau social, digne de ce nom, devrait servir à ça. On voit où on en est…
….Sans prise de conscience de la force de frappe du partage en nombre face à celle du profit d’une minorité médiatique et « culturelle », mettez-vous le bien dans le crâne, imprimez-le bien, vraiment, sans cela NOUS SOMMES FOUTUS. Et on a plus trop de temps. Même chose si vous ne pigez pas la différence entre décrypter une information (d’où qu’elle vienne, même de votre voisin de palier) et la consommer. Ça peut se résumer comme ça : subir avec un cerveau désarmé, ou s’armer pour réfléchir et agir. Êtes-vous rebelles ou conventionnels ? Je sais… comme le disait Coluche, la dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours.
….Mais voilà mes souhaits et ma (bonne ?) résolution pour l’année prochaine. Et vous ?

….Ce matin devant moi marchait un couple de vieux se tenant la main. Comme je les ai revus à la boulangerie, je leur ai dit les avoir trouvés très beaux, et leur ai demandé depuis combien de temps ils étaient ensemble.
….— Ça va faire six mois m’a répondu le vieux.
….Voilà…
….Prenez soin de vous, passez de bonnes fêtes, on se revoit en forme en janvier.

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