T’aurais pu tourner ta chance, vivre d’amour et de joie
t’as préféré l’arrogance d’un chien fou et sans loi
toujours les mêmes nuisances, whisky citron et soda
du sexe pour les nuits blanches, un peu de paix parfois
T’aurais pu tourner ta chance, vivre d’amour et de joie
même si la Mort s’en balance, elle s’insinue dans tes draps
Et dans son souffle de violence, elle se remémore tes choix
Entre la fumée et l’errance, les boulots tristes dans le froid
Combien de larmes en silence ? Combien de litre dans ton foie ?
Combien de « je m’en balance ! » ? Quand la bien aimée s’en va ?
T’aurais pu tourner ta chance, bosser tes vers mieux que ça
prendre en compte ton existence et non la foutre au combat
Toujours la même danse, du gars qui n’y croit pas
Hier c’était l’insouciance, aujourd’hui le port de la croix
couteau dans l’existence, plié en deux sous son poids
Les dieux n’ont pas ta chance, ils ne seront jamais toi
Et moi dans ce vide immense, j’entends murmurer ta voix
qui t’dis te tourner ta chance, et de revenir vers toi
et de revenir vers moi…