devant un Toi imaginaire
en te tendant les bras, le sourire aux lèvres
prononçant ces mots, que tu n’entendras pas.
Je danse
sur les conséquences de ce que j’ai crée
et sous le ciel imbibé des brumes de l’automne
solitaire,
chauffé par un bon feu de bois
tel un fou dans mon salon,
j’imagine te danser autour,
te faisant valser de ma voix.
Et même
si ce n’est pas réellement réel,
que tu n’es pas vraiment-là
à cet instant,
j’ai envie de croire à ce mensonge,
et danser avec toi.
Certes, certes, certes,
nous nous sommes séparés
sourds chacun des maux de l’autres
en nous gueulant des propos
si indélicats qu’ils en dissimulassent à peine nos tendresses.
Mais là, dans ce vendredi avec son ambiance de dimanche
en souvenir de ce temps où nous nous sommes tant aimés
loin des condamnations douteuses
cher fantôme
accorde-moi de te faire danser
Et de te chanter en anglais
If you go away.
et
dans le temps à peine de voir se dérouler ces notes,
reconnectons-nous à ce qui nous a tant attiré,
laissons tomber les armes,
les récits de ces histoires dont nous avons fait nos identités,
et dans cette ambiance magnifique
tous nos chakras soudés,
permets-moi de me reconnecter à l’énergie de cette femme
que j’ai souhaité épouser
et laisse-la se laisser embarquer
laissé reposer sa tête sur mon épaule
être mienne peut-être encore rien qu’une fois
car comme en ce mode rien n’est irréversible,
ce que je suis en train de vivre à cet instant
peut-être vu comme un fantasme stérile
or
je baigne seulement dans la joie
de danser avec toi
et il n’y a rien de plus réel que cela.
Alors, pourquoi pas
encore une fois danser ensemble
et se tenir dans les bras ?