Front Populaire est une revue crée par Michel Onfray et son ami Michel Simon dont le premier numéro, intitulé « Souverainisme » est sorti durant l’été 2020. Cette revue se définie elle-même comme étant « la revue des souverainistes de droite, de gauche, d’ailleurs et de nulle part », sa devise : une phrase de La Boétie « Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres ! ». Tout un programme !
Pour ceux d’entre vous qui ne le connaîtraient pas, pour aller vite, Michel Onfray est un philosophe normand assez médiatisé, anarchiste proudhonien, ayant une conception girondine de l’organisation de l’État. Son père était ouvrier agricole et sa mère femme de ménage, il est donc issu d’un milieu très modeste, ce qu’il dit n’avoir jamais oublié.
Lorsque Jean Marie Le Pen est arrivé au second tour de l’élection présidentielle en 2002. Il a créé L’Université Populaire de Caen (aujourd’hui fermée) et a longtemps donné des conférences gratuites et ouvertes à chacun. De son aveu même, cette université fut un échec. Avec plus d’une centaine de livres à son actif, on pourrait davantage l’assimiler à une machine à écrire qu’à un homme. J’en ai lu trois. Mon préféré étant Sagesse, savoir vivre au pied d’un volcan, sorte d’hymne à la philosophie romaine et à la quête de l’homme total. Je vous le recommande fortement.
Voilà, très rapidement d’où il parle. Quant à moi :
Je suis le fils d’une institutrice et d’un agent des PTT. J’ai 36 ans et vis depuis presque deux ans dans un petit village dix fois séculaire du sud-est de la France. Ma dernière profession était ouvrier agricole, dans le maraîchage biologique précisément. Ma compagne, elle, est femme de ménage (métiers devant rappeler quelque chose à monsieur Onfray…). Nos deux salaires réunis restent en dessous d’un seul salaire médian. Nous sommes locataires d’une maison en carton, comme dans la chanson de Pirouette Cacahuète, mais sans escalier, juste le carton. Ma maison ne pourrait donc même pas servir de comptine.
Modestes et ruraux, nous n’allons jamais au restaurant, au théâtre et rarement au cinéma. Encore moins depuis cet apartheid « sanitaire » à la con. Les musées sont loin, la poste a fermé et il n’y a pas de boucherie dans mon village, ni de guichet de banque, encore moins de médecin généraliste. Le curé non plus ne passe plus. Dieu aussi s’en branle de la campagne.
Je roule au diesel et fume des clopes. Les seuls bus qui passent servent généralement, pour le ramassage scolaire. Nous n’avons pas Netflix, la seule chose que regarde ma compagne à la télévision, c’est Stéphane Plaza, histoire, je pense, de rêver un peu à la propriété par procuration.
Ici, la moitié des maisons appartiennent à des Anglais, des Allemands, des Belges ou des Hollandais. Donc la moitié des maisons sont fermées durant la moitié de l’année. L’autre moitié de l’année, avec leurs camping-cars, et leurs pelotons de vélos tanqués au milieu des routes, ils savent bien nous montrer leur présence.
Ici, l’immobilier coûte un bras. Les terres appartiennent à de gros paysans qui préféreraient arroser leur champ à l’huile de vidange plutôt que d’en vendre 6000m² à un jeune qui voudrait s’installer (véridique). Leurs fils à eux sont à la ville, ils vendront un jour leur terrain hérité mille fois le prix qu’il en vaut en le passant en constructible histoire que de riches étrangers bétonnent cette campagne. Le village est plein de vieux boomers de cette race, génération tout pour ma gueule, qui pleurent ensuite la désertion de l’endroit par les jeunes.
On a notre fou, bien sûr, et notre clochard de service. Bref un morceau de Provence, avec son calcaire rugueux et invasif, présent jusque dans les mentalités, ses chênes, ses herbes aromatiques partout dans les campagnes et son ciel impeccablement bleu.
Côté tunes, nous arrivons à peine à mettre 2000 euros de côté chaque année, ce qui nous permettra donc de changer de voiture quand la nôtre sera morte. J’ai abandonné l’idée d’être un jour propriétaire (je tiens à mes reins). Mon seul rêve, c’est d’un jour pouvoir offrir à mon fils des vacances dans la Loire pour en visiter les châteaux avant qu’il ne soit majeur. Mais à mon avis faudra choisir entre ça et la voiture à changer, et le kit de distribution doit être fait.
Ne prenez pas cette description comme une pleurnicherie de Zola car, avec tout ça, je me considère comme chanceux, et très fier, je ne monte pas bien haut peut-être, mais je monte seul, lesté par ces taxes et ces impôts d’enc**** servant moins à restaurer l’école de ma commune qu’à organiser des rave party de travestis dans un palais royal.
Je n’ai jamais été confiné. À l’heure où tout le monde pleurnichait d’être enfermé chez soi (logés aux frais de la dette), moi, j’envoyais mes mains dans la terre glacée de mars pour récolter des lignes de deux cents mètres de poireaux afin de nourrir la population. C’était mon devoir en tant que citoyen, j’en suis très fier. Je n’ai pas été applaudi, je m’en fous. Mais croyez-moi qu’à ce moment, je vous enviais…
En plus de mon travail, je fais mon jardin (comme quoi le gars est halluciné quand même), et, comme au bon vieux temps des vieux, histoire d’avoir une certaine résilience face aux aléas de la vie (chômage, blessure, maladie, inflation …), nous pratiquons à notre échelle, le survivalisme. Nous faisons entre autres choses des réserves alimentaires. Cette pratique, jugée par les médias comme un gros truc d’extrême droite, nous a permis, par exemple, de ne créer aucune tension dans les supermarchés suite à l’hystérie collective qui s’est emparée de notre pays à l’annonce du premier confinement. Je produis beaucoup de mes légumes consommé, j’achète mes viandes aux producteurs du coin, le pain à la boulangerie, le supermarché ne me sert presque que de droguerie.
Je ne possédais jusqu’à récemment aucun smartphone ni de compte Twitter, je ne pianotais donc pas toute la journée comme un malade sur mon écran et, de façon générale, je ne like ni ne commente jamais sur les réseaux.
Ayant à peine mon Bac, difficile de trouver autre chose que des métiers manuels payés au minimum. Culturellement et manuellement, j’essaie de m’intéresser un peu à tout, tout en étant expert en rien. Le principe même de l’expert – ou de monoculture de l’esprit –, bien que nécessaire dans certains domaines, me semble aussi néfaste que la monoculture agricole. J’essaie de m’appliquer ce que j’applique à mon sol. Je ne prends jamais le temps de lire assez. Au milieu de tout ça, j’essaie d’écrire comme je comprends et ressens du monde.
Pour finir, j’essaie d’être, comme l’a si bien dit Michel Onfray, l’étoile Polaire de ma famille. Le premier levé, le dernier couché, montrant le nord. En ce sens j’ai adoré « Sagesse », que j’ai acheté quatre fois pour l’offrir à mes proches.
J’essaie, petit à petit, de rendre souveraine ma famille, car là est l’échelle directe sur laquelle je peux agir. Comme dit la chanson en d’autres circonstances, « c’est un devoir où tous les papas s’en vont ».
Vous me pardonnerez j’en suis sûr la longueur de cette présentation, mais il me semble important d’expliquer, en langage marxiste, d’où l’on parle. Et je parle donc d’en bas, je fais partie du peuple, car sur moi s’exerce le pouvoir (autre définition d’Onfray).
Ah oui, il est à noter que je n’ai aucune, mais alors AUCUNE confiance envers l’État, encore moins celui-ci. Je ne considère absolument pas que les décisions prises le soient pour mon bien, celui de ma famille ou celui de la France. Pour moi il n’est qu’un ramassis de traîtres et de corrompus. Il suffirait que Macron me dise à la télé qu’il pleut pour que je me demande s’il n’est pas en train de me pisser dessus. Cela fait peut-être de moi un abruti, un complotiste ou un je sais pas trop quoi. De mon point de vue, cela fait de moi un homme sensé.
Retour au Front
J’ai vraiment été très enthousiaste lors de la venue sur le marché de Front Populaire. Enfin je me suis dit, enfin un truc qui va me parler, qui est dans mon camp, qui va m’élever, qui va m’aider à avancer dans mes pratiques et mes réflexions. Je me suis donc abonné, plaçant la valeur d’une quarantaine de paquets de pâtes dans la revue pour en soutenir l’initiative.
Et à la fin du cinquième numéro (je n’ai même pas ouvert le sixième, dernier de mon abonnement), force est de constater ma déception. Comme quand tu déshabilles une superbe femme pour te rendre compte qu’elle a des seins en gants de toilette.
Où est le peuple dans cette revue ? Hormis de trop rares exemples, il n’y a que des intellectuels qui parlent. Pas un charcutier, par un éboueur, pas une caissière, pas un employé de banque, pas un postier, pas un chasseur, pas un maçon. Non, mais des « président de l’Institut de… », des avocats, des économistes, des diplômés divers et variés, un ou deux rares agriculteurs et encore, « Directeur de… », bref, pour aller vite, des ongles propres, des culs assis, des mains sans cornes.
Sur le contenu maintenant, souvent, trop souvent, en lisant les articles, me venait la réflexion suivante « d’accord, et alors on fait quoi ? » De beaux articles, bien rédigés – pas toujours – manquant furieusement d’aspect pratique. Comment vivre en soi le génie Français ? Comment appliquer à soi-même le souverainisme ou la lutte contre l’état profond ? Aucune de ces questions ne trouve de réponse dans les numéros. Aussi, dans un souci de pluralisme, pourquoi, après Brigitte Bardot, ne pas faire parler un chasseur dans le numéro sur l’écologie alors qu’ils sont – pour beaucoup – les premiers à se rendre compte de l’état de santé de la faune et de la flore, car eux, sont dans les bois. Je dis ça, je ne suis même pas chasseur.
Idem pour les bouchers, vu que la qualité de la viande est directement liée à la façon dont l’animal est élevé et tué, je pense qu’il n’est pas difficile d’en trouver un capable d’écrire quelque chose de perspicace sur le sujet.
Idem sur l’écologie, faites parler un forestier bordel ! Et pour le génie Français, un artisan compagnon ou un potier, un fabricant de tonneaux, un producteur de Cognac ou un forgeron auraient mieux incarné Cyrano qu’une chronique de Yann Moix, qui est loin d’en être l’exemple.
Pour l’immigration, interrogez une assistante sociale qui a vingt ans de boîte, plutôt qu’un putain de normalien !
IL EST OÙ LE PUTAIN DE PEUPLE POPULAIRE DANS CETTE REVUE ?!
Le seul article, en 5 numéros, qui m’ait fait vraiment vibrer était celui de Regis de Castelnau sur le rugby, pourtant je n’y connais rien à ce sport. Mais ça sentait davantage le vrai, la sueur physique et les chaussettes sales avec l’accent de Cabrel plutôt que le jus de cervelle à l’encens et le toast au saumon.
Bref, une déception de plus. Ça remplit des pages avec des termes que personne ne pige simplement pour montrer qu’on sait écrire et pour faire croire qu’on a quelque chose à dire. En revanche, pour se sortir les doigts, trouver des solutions et aller au charbon, comme d’habitude, on sait qui va s’en charger, si on veut bien ne plus nous asphyxier.
Passons au cas Onfray maintenant…
Enfin, comme il s’agit de « La revue de Michel Onfray », permettez-moi d’en placer une ou deux sur ses dernières réflexions, car, de façon générale, faut que le vieux arrête.
Vaccination Obligation, le girondin retrouve Jacob quand il a les foies.
Note : Cette vidéo ayant été filmée dans son fief, sur la chaîne YouTube de Front Populaire, on va partir du principe qu’il n’a pas été « piégé » par le journaliste ni qu’un montage fallacieux lui aurait fait dire ce qu’il n’a pas dit. On est d’accord là-dessus ? Bien.
Droit de réponse du coup, parce que… c’est mon droit, en tant que citoyen. Nous sommes dans une démocratie paraît-il. Liberté et égalité fraternelle donc…
Alors, n’étant ni pour le masque (pourquoi le porterai-je en plein champ ?), ni pour le passeport sanitaire (après « Interdit aux chiens et aux Juifs », « Interdit aux chiens et aux non-vaccinés » ? deux contextes différents certes, mais deux façons similaires de penser), me voilà placé dans l’équipe des nuisibles, des chauffards, des racailles et des violeurs – la frontière vers la vermine que l’on doit éliminer n’est pas loin… Mon cher monsieur Onfray, lorsqu’on se plaint d’être traité d’antisémite ou de pédophile, on ne traite pas les autres de violeurs et de nuisibles parce qu’ils prennent un choix à l’opposé du vôtre.
Allez expliquer à mon fils de 13 ans, qui lui n’a quasiment AUCUNE CHANCE de déclencher des formes graves de COVID qu’il doit s’injecter une substance (sur laquelle nous n’avons aucune visibilité à moyen long terme) pour aller faire son sport à la rentrée. Allez expliquer à son père, qui lui n’a quasiment AUCUNE CHANCE de déclencher des formes graves de COVID qu’il doit s’injecter une substance (sur laquelle nous n’avons aucune visibilité à moyen long terme) pour aller faire ses courses, remplir le frigo et son ventre de chérubin.
Pour info, dans le village, les seuls cas de Covid ont été importés par des touristes venus de la ville, ici Marseille. Relisez ou regardez le Hussard sur le toit, les épidémies de peste et de choléra qui ont ravagé Manosque (là on peut parler de VRAIE épidémie puisque 50% de la population a dégagé) sont venues… d’Aix, donc de la ville.
Nuisible, moi ? Moi qui par mon métier nourris la population, qui par mes pratiques, permet à ma famille de gagner en indépendance et en résistance face à un système de plus en plus fou, court-termiste et corrompu ? Moi qui me forme aux premiers soins à mes frais, car si je suis témoin d’un accident de la route, je serai, bien avant les pompiers et la police, le premier à être en mesure de venir en aide à un de mes concitoyens et peut-être lui sauver la vie ? Nuisible ma femme, qui prépare vos chambres d’hôtel et ne gagne pas de quoi se payer un kiné (kiné à une heure de route d’ailleurs) ? Racaille mon fils, l’avenir de notre pays ?
La prochaine fois je crois que je vais m’autoriser la licence de pisser sur vos salades avant de vous les servir au marché, là sera la nuisance.
Je comprends qu’avec son passé sanitaire (entre nous, l’AVC, serait peut-être temps d’arrêter de s’étirer la pensée et revenir au corps non ? Voir les travaux du Dr Hamer à ce sujet. ATTENTON, ouverture d’esprit exigée), le fait d’avoir touché le Covid l’ait changé. Je ne le juge pas sur ces peurs, merci à lui de ne pas m’insulter sur mes choix.
En tant que souverainiste, ma liberté, mon libre arbitre et le bien-être de ma famille ne sont nullement négociables, comme celle de mon pays. Ma famille est ma première patrie.
Prendre mes précautions face à mes très anciens, ceux fragiles, dont le Covid serait la goutte d’eau qui porterait le coup de grâce à leur santé déficiente est une chose; interdire à mon fils des libertés sociales fondamentales en réponse à un choix conscient, responsable et médité de ses parents en est une autre.
Avec ma compagne, nous faisons partie de la force brute de ce pays, celle à qui on prend tout et à qui on ne donne rien. Je suis celui qui produit de quoi remplir l’assiette de monsieur Onfray. Et j’achet(ais) ses livres. Donc par deux fois je remplissais son assiette.
De plus, parlant confusion mentale (principe de psychiatrisation bien connu), l’idée d’imposer uniformément à la population la même décision me semble davantage une idée Jacobine que girondine, non ?
L’Homme nébuleux en ébullition
Bon alors l’interview qui suit, j’en ai regardé 10 minutes avant que ça me gonfle.
Mais ça m’a bien fait marrer, l’histoire du philosophe qui arrête de philosopher quand son ego est touché. Comme nous tous, mais nous revendiquons-nous tous philosophes, prompts à avoir un avis sur tout, tout le temps ? Ce qui est rigolo, c’est que je pense que le journaliste a dit « nébuleux » par délicatesse pour éviter de dire « on pige que dalle quand tu écris mec ». Et l’autre rebondit dessus pendant trois heures et lui envoie la petite pique de « journaliste crétin » l’air de rien. La classe romaine… en tout cas pour Morillot qui garde son calme.
Oui, Monsieur Onfray, vous êtes nébuleux. Mais vous croyez parler à qui avec vos phrases ?
Césarien, rhétorique, sophistique, eschatologie, consumérisme hédoniste, ad nauseam,… Sans déconner, ces mots remplissent les éditoriaux de Front Populaire. Moi je veux bien que l’on ait du vocabulaire, mais à un moment, faut se rendre compte qu’il n’y a que les ronds de serviettes bourgeois urbanisés qui parlent comme ça en se comprenant. Au moins, foutez des astérisques en bas de la page pour expliquer le terme, je sais pas moi !
Vous qui avez été prof, l’enseignement ne consiste-t-il pas à expliquer des notions complexes avec des mots simples, et non l’inverse ?
À quand une vraie revue faite par… au nom de… ?
Et j’en finirai par là… Encore une fois, le mot populaire est utilisé par des gens pour qui le populaire semble être un concept plus qu’un corps. Ils ne semblent (j’ai dit semblent) ni le vivre ni le parler depuis belle lurette. De quand date leur dernière soupe de vermicelles ? Leur dernier découvert ? Leur dernier accident de travail ? C’est quand la dernière fois qu’ils ont pris une perceuse, posé du carrelage, porté un sac de ciment, mis les pieds dans la boue pour faire un trou à la pioche, avoir eu du mal à démarrer la bagnole, eu mal au dos ? Même leur dernier embouteillage avec eux derrière le volant, il date de quand ? Quand est-ce que ces gens-là se sont mis à quatre pattes sous l’évier en dévoilant leur raie du cul pour changer le joint du robinet ?
Si je ne rentrerai pas dans la bêtise de penser qu’il faille absolument appartenir à un corps social pour en parler, je pense toutefois, et c’est naturel, qu’il faille en revanche appartenir à un corps social pour le comprendre viscéralement. Comme toute chose, le corporatisme à ses bons et ses mauvais penchants. Mais son plus vicieux côté et qu’il enferme dans une vision qui ne reflète pas la réalité. Être populaire, ce n’est pas une question d’argent, mais une question de style de vie. Après… étant rural, est-ce que j’appartiens encore à ce que l’on appelle « le français moyen », ou « la classe populaire » ? La question se pose…
Moi-même, je peux parler des territoires perdus de la France pendant des heures. Mais c’est quand la dernière fois que j’y ai foutu les pieds ? Que la majorité de mes fréquentations en font partie ? Sur ce genre de sujet, j’ai donc tendance primo à la boucler et secundo à ne surtout pas m’en revendiquer ni parler en son nom. Je ne peux parler que de là où je me place.
Si j’ai, comme tout le monde, tout à fait le droit d’exprimer mon avis, il n’est que le mien. Et je ne me permettrai pas de mépriser celui qui n’est pas d’accord avec moi ou me critique. S’engueuler oui, insulter, non. Chacun son point de vue, obtenu avec son âge, son vécu et ses croyances personnelles.
Après tout cela, vous aurez compris que le soutien s’arrête ici pour moi. La description ne colle pas au profil, il y a erreur sur la marchandise. FRONT SOUVERAINISTE BOURGEOIS « Soyez théoriques sans pratique et vous voilà des nôtres ! » me semble donc, dans cet esprit, un bien meilleur titre et sous-titre pour cette revue.